28 mars 2024

Essai routier: BMW i4 xDrive40 2024 – Conforme à l’image de BMW


Première BMW dans les pages web d’Auto Opinion.ca en près de 20 ans d’existence, ça se fête! J’en ai profité pleinement. D’abord, il faut dire que si ce fut si long avant d’avoir une BMW dans ces pages, la faute est partagée. D’abord, BMW demandait beaucoup de données sur les fréquentations des pages web et que je n’avais pas ces renseignements, du moins, pas de sources sérieuses. Il faut dire qu’aucun autre constructeur avec lequel je fais affaire ne demandait ces données. Puis, de mon côté, comme toutes les BMW fonctionnent à l’essence super (à 23 cents de plus qu’un litre d’ordinaire près de chez moi!) et que je ne suis pas payé pour faire ces essais, eh bien, je n’ai pas tenté d’en obtenir plus. Toutefois, maintenant que certaines BMW fonctionnent à l’électricité, le problème ne se pose plus: l’électricité est au même prix pour tout le monde! 

Ce que j’aime chez BMW, c’est la façon dont on met en marché les nouveaux modèles électriques. Contrairement à d’autres constructeurs, BMW n’a pas créé une autre division s’occupant uniquement des modèles électriques. Ceux-ci font partie de la gamme actuelle et n’ont pas beaucoup de différences avec les modèles à motorisation thermique. Ma voiture d’essai de cette semaine, la berline i4 xDrive40 ressemble à s’y méprendre à une Série 4 Gran Coupe. D’ailleurs, pendant la semaine, on m’a souvent demandé si c’était le modèle avec le six cylindres. Je leur disais alors que c’était une i4 à motorisation électrique. Il n’avait alors d’yeux que pour cette belle silhouette qui ne sort pas d’un film de science-fiction. Le vert de ma voiture d’essai a aussi recueilli de nombreux éloges. Parlons donc de cette gamme i4. 

 

Quatre déclinaisons composent la gamme i4: la eDrive35 (propulsion) est le modèle “de base” avec 418 kilomètres d’autonomie. Avec la eDrive40, on peut atteindre 484 kilomètres. Puis, mon modèle d’essai, la xDrive40, propose la traction intégrale avec un peu moins d’autonomie, soit 449 kilomètres. Sinon, choisissez la totale, la i4 M50 xDrive avec ses 435 kilomètres d’autonomie, mais 536 chevaux envoyés aux quatre roues! 

 

Prendre place au volant de la BMW i4 xDrive40 2024 est relativement facile. C’est plus ardu à l’arrière puisque la portière est relativement petite et que ma taille de bourbon y passait plus difficilement. Ma voiture d’essai profitait d’un habillage des sièges en cuir couleur cognac (ou orangé, c’est vous qui décidez) assorti de lumières dans les portières avant et arrière du plus bel effet le soir venu, habillage qui est optionnel. Les sièges avant chauffants sont très confortables. Pour les passagers arrière, c’est moins évident puisque l’assise est un peu basse et incliné vers l’arrière ce qui fait qu’on est presque assis dans un trou avec les genoux plus hauts. De plus, si les sièges avant sont trop reculés, il ne reste pas beaucoup d’espace pour les passagers arrière, ce qui me fait dire que la voiture est parfaite pour un couple avec deux places de dépannage. Il n’y a pas de sièges chauffants à l’arrière, mais il y a des commandes de ventilation indépendante et deux prises de recharge USB-C. 

 

Le tableau de bord est à la mode du jour avec ses deux écrans juxtaposés pour l’instrumentation et le système d’infodivertissement. L’instrumentation est très claire et facilement lisible grâce à cet écran offrant une très bonne résolution. On peut le personnaliser en changeant simplement de mode de conduite (Eco Pro, Comfort ou Sport) ce qui varie les couleurs d’affichage. On peut aussi choisir ce qu’on veut afficher, de la consommation d’énergie au système de navigation en passant par l’affichage du poste de radio. Ça nécessite quelques minutes d’acclimatation, mais c’est relativement simple. L’affichage tête haute peut aussi être personnalisé. Quant aux commandes au volant, le régulateur de vitesse adaptatif est à gauche tandis que la personnalisation de l’affichage et le système audio sont à droite. Mentionnons une fonction du régulateur de vitesse qui est de limiter la vitesse. En effet, avec cette voiture, c’est très facile de dépasser la limite permise et on peut donc inscrire une limite que la voiture ne dépassera pas. Je l’ai essayé et ça fonctionne à merveille. Bravo à BMW d’avoir placé le bouton pour le volant chauffant... sur le volant!  

 

Au centre, l’écran est très grand et propose un système de navigation de bonne qualité avec des données provenant de HERE Maps, les mêmes qu’on retrouve dans un GPS portatif Garmin. L’écran peut être personnalisé avec des tuiles affichant d’autres détails. C’est très bien fait et facile à changer à l’aide de la molette placée sur la console centrale. Je n’avais évidemment jamais manipulé le système d’infodivertissement de BMW, mais j’y ai vu des similitudes avec le système que Mazda propose. C’est sûr que BMW propose plus de personnalisation de l’écran que ce que Mazda offre et l’écran de BMW est tactile (celui de Mazda ne l’est pas). Donc, on peut tout faire à partir de l’écran et si on n’aime pas la molette, on ne s’en sert tout simplement pas. Apple CarPlay et Android Auto sans-fil sont disponibles, mais le chargeur par induction n’est pas installé d’office, donc, sur de longues distances, il faudra utiliser un fil pour que notre téléphone cellulaire ne meure pas. Deux prises USB et USB-C sont incluses pour les passagers avant, une devant les porte-gobelets et une dans le coffre de rangement central, par ailleurs très petit. La sonorisation d’harman/kardon est excellente autant par Bluetooth que par l’interface Android Auto. Le système d’infodivertissement est facile à utiliser après quelques minutes de prise en main et soulignons que les commandes de ventilation sont affichées en permanence sur l’écran, les rendant elles aussi faciles à utiliser. 

 

Un petit mot sur la soute à bagages. La voiture propose un pratique hayon motorisé. Le seuil de chargement est un peu haut, mais l’espace est très bon pour une voiture de ce gabarit. Sinon, la banquette se replie en trois sections (40/20/40) permettant, par exemple, d’y asseoir deux personnes et de déposer des skis au centre. Sous le plancher, il n’y a évidemment pas de pneu de secours, mais plutôt un tout petit espace et l’amplificateur du système audio qui prend presque tout l’espace. Sous le capot, on trouve parfois un autre coffre, mais pas ici. Tout est caché par un couvercle de plastique et la seule chose qu’on peut faire sous le capot est d’y ajouter du lave-glace! 

 

Maintenant, parlons mécanique! Le groupe motopropulseur électrique de ma voiture d’essai produit 295 kW, soit 396 chevaux. Je peux vous dire que ça déménage. Je vous rappelle que le couple d’un moteur électrique est au maximum dès qu’on appuie sur l’accélérateur. Je n’ai utilisé que le mode Comfort pendant la semaine d’essai et c’était amplement suffisant. Cependant, si ce n’est pas assez pour vous, il y a le mode Sport qui vous en promet encore plus! La batterie a une capacité de 84,3 kWh permettant une autonomie annoncée de 449 kilomètres. J’avoue qu’à 100%, je n’avais que 405 km, mais il faut dire qu’on était aux alentours de –5 °C. Avec un peu plus de chaleur, je suis sûr qu’on atteint l’autonomie annoncée. La capacité de recharge, quant à elle, peut atteindre 205 kW sur une borne de recharge qui peut fournir cette puissance. Sur ma prise domestique de 110V, ce n’est évidemment pas très rapide, mais j’ai pu ajouter entre 10 et 12 % de recharge en une nuit. La conduite est tout ce qu’il y a d’enivrant avec cette puissance instantanée ainsi qu’une direction précise et un freinage performant. Évidemment, je ne répèterai jamais assez de respecter le code de la route puisqu’il est très facile avec cette voiture de dépasser la ligne de la légalité! 

 

Ce premier essai d’une BMW m’a séduit. Ces voitures sont vraiment faites pour la conduite. Le fait que nous ayons maintenant une option électrique dans cette série permet à ceux qui n’ont jamais eu de BMW d’y penser plus sérieusement. Avec le prix actuel des véhicules électriques, il est indéniable que vous devez maintenant mettre cette BMW i4 sur votre liste d’achat potentiel. BMW était hors de prix pour le commun des mortels auparavant, mais elle s’insère maintenant parfaitement parmi les choix électriques. En plus, elle est belle et très compétente sur la route. Je suis déjà impatient d’essayer ma prochaine béhème! 

 

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Conditions de l'essai 

 

Réalisé du 11 au 18 mars 2024. 

Météo: beaucoup de soleil, un peu de pluie, entre - 4 et 12 °C. 

Modèle essayé: BMW i4 xDrive40 2024 

Assemblé à Munich, Allemagne 

Générations: 

  • 1re - 2022 

Prix selon www.bmw.ca (28 mars 2024): 

  • eDrive35 – 54 990 $ 

  • eDrive40 – 63 990 $ 

  • xDrive40 – 69 900 $ 

  • M50 xDrive – 79 900 $ 

Prix du modèle essayé: 

  • PDSF – 69 900 $ 

  • Options – 12 400 $ 

  • Transport et préparation à la route – 2 445 $ 

  • Frais administratifs du concessionnaire (jusqu’à) - 595 $ 

  • Taxe pour climatiseur – 100 $ 

  • Taxe pour les pneus – 12 $ 

  • Total – 85 452 $ + taxes 

  • Financement 60 mois (7,49 %) - 437 $ / semaine + taxes 

  • Location 36 mois (20 000 km/an) (5,49 %) - 1 426 $ / mois + taxes 

Distance parcourue: 595,3km (87 % autoroute) 

Consommation selon Ressources Naturelles Canada: 

  • Ville – 21,5 kWh/100 km 

  • Route – 20,9 kWh/100 km 

  • Autonomie annoncée - 449 km 

  • Temps de recharge sur niveau 2 – 8 heures 

Consommation affichée: 21,1 kWh/100 km 

Véhicule fourni par BMW Canada 

Photos prises à Laval et Berthierville, Québec 




Avertissement

La consommation réelle peut différer de 10 à 20% par rapport à la consommation affichée par l'ordinateur de bord. Toutefois, à des fins de comparaison, j'inscris toujours la consommation que l'ordinateur de bord affiche à la fin de la période d'essai.
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